lundi 26 mai 2014

Olivier Valsecchi


« Je faisais des images depuis longtemps mais je n’envisageais pas cette passion comme un métier. Un jour je l’ai ressenti profondément, comme une illumination venue du ciel. Je me posais plein de questions, j’ai décidé de trouver les réponses en passant quatre ans à l’ETPA. »



© Olivier Valsecchi



Le talentueux photographe Olivier Valsecchi est né à Paris en 1979. Il est révélé grâce à sa série de nus Dust qui lui vaut le prestigieux Hasselblad Masters Awards en 2012. L’artiste continue à travailler sur le corps et s’inspire de la sculpture pour créer sa nouvelle série Klecksography : sculptures organiques présentant des corps agencés symétriquement.

« Leurs corps se tendent, chaque centimètre de muscle se contracte, les épaules fulminent. »

Son travail remarquable fait le tour du monde. De la Corée au Brésil en passant par New York, ses œuvres sont présentés dans des publications telles que Photo+, Santa Art Magazine, Le Monde… Représenté par la galerie Opium près de Cannes, Olivier Valsecchi expose principalement en Europe : France, Italie, Pays-Bas, Allemagne. Lors du Festival Européen de la Photographie de Nu à Arles en 2011, il présente sa série Dust. Il se fait aussi connaître au Japon en 2013.




© Olivier Valsecchi



© Olivier Valsecchi



© Olivier Valsecchi




www.oliviervalsecchi.com/

dimanche 18 mai 2014

Julien Martinez Leclerc

I was born in Paris in 1995. I grew up in an artistic environment and discovered photography at the age of twelve. Starting with classically framed images, my approach has evolved and now tends to explore as many visual angles and compositions as I can. I find inspiration mostly from exhibitions and especially from the works of Kathe Kollwitz, Egon Schiele and Francis Bacon, because of their sincerity which I admire. Fascinated by fictional characters such as Emma Bovary, Julien Sorel or Phedra, I have introduced realism and a psychological perspective to my photographs. Through plays, ballets or operas I have attended I developed a strong interest for staging.




© Julien Martinez Leclerc


 As well as expressing myself fully through this medium, I am aware that photography has become a massive industry. This is why, my profound ambition is to become a reliable front line professional and to defend my skills and my singularity. While I was working as a set assistant in studios and assistant photographer for Ben Hassett, I was taught the valuable skills of discipline, patience and observation. At 16, putting together solo exhibitions of my work I had to quickly develop detail requirements to prove to the professionals, who took care of the printing and framing, that I was able to fulfil this project.

I am building up my taste with clear inspirations which helps me to keep hindsight on today’s way to communicate. My interest for images is limitless and I can’t imagine my life without a blank sheet of paper to draw new visual solutions on.



© Julien Martinez Leclerc



© Julien Martinez Leclerc



Solo Shows

SIBLINGS January 5th / March 5th 2012 at Conceptstore Eden Park
PROLOGUE December 5th / January 7th 2013 at the Sorbonne University
ACTE I April 29th / May 28th 2014 at the Sorbonne University



© Julien Martinez Leclerc





jeudi 8 mai 2014

Elena Ayllon


Elena Ayllon is born in 1986. She is based in Tokyo and Madrid.
She obtained her MA Photography in 2010.

Elena Ayllon is working on nature photography and published her first zine “Northlands”. Eighteen pages of photographs of snow-covered mountains, and on the facing page, a nesting fox or a finely drawn mountain.




 
© Elena Ayllon




Workshops:

“Black & white film” darkroom, 2010.
“Pinhole camera” workshop with Thomas Bachler, 2011.
“Publishing photobooks” summer course. Circulo de Bellas Artes, 2013.


Exhibitions:

2011
Barcelona Showcase @ Casa Batllo, Barcelona.
2012
Solo exhibition, El Azul, Madrid.
aTree zine "Me in Space" exhibition, Kino Valli @ Pula, Croatia.
Perfect Exposure exhibition @ The Perfect Exposure Gallery, Los Angeles, CA.
2013
Northlands: zine release & exhibition, Explora Festival @ Off Limits Gallery, Madrid.
2014
Super Epic Yurt exhibition @ Sprang Capelle, Netherlands. The Photocopy Club @ Urban Spree Gallery, Berlin.


What is your goal today?

To have my own little house, with a big studio full of cameras and light!



© Elena Ayllon



© Elena Ayllon



© Elena Ayllon



jeudi 1 mai 2014

Julie Wolsztynski-Reynes : entre imaginaire et poésie


Julie Wolsztynski-Reynes est née en 1984. Elle a suivi la formation Nouvelle Photographie au Centre Iris en 2008. La même année, aux Rencontres d’Arles, l’artiste tisse son premier contact professionnel avec l’agence Millennium Images (UK).




© Fred Furgol


En 2010, Julie Wolsztynski-Reynes part s’installer à Washington avec son mari pour se concentrer uniquement à la photographie. Sélectionnée par la très importante Corcoran Gallery of Art, elle expose son travail pour la première fois. Elle fait ensuite connaissance avec Adah Rose Bitterbaum, galeriste à Washington DC qui va très vite la représenter. Aussitôt, l’artiste est plongée dans un univers artistique aux multiples rencontres et collaborations : elle enchaîne expositions et projets. Après des études en cinéma, elle s’intéresse à la vidéo et lors de sa dernière exposition aux Etats-Unis en 2013, elle affiche son travail sous forme d’images filmées.

La rencontre avec l’artiste Giacomo Por lui permet de participer au prochain numéro du Shooter Mag où les lecteurs pourront découvrir l’univers de Julie Wolsztynski-Reynes : un mélange de lyrisme et poésie. « Je mets beaucoup de moi dans mes photos mais je le fais suffisamment discrètement, j’espère, pour que celui qui regarde puisse se réapproprier le visuel ».


De retour en France en 2013, elle expose aux Invalides à la Nuit de Photographie Contemporaine. Aujourd’hui, elle participe à l’exposition collective des « petits polas » à Paris : un projet autobiographique réunissant 20 photographes amoureux du polaroïd (jusqu’au 8 mai 2014).




© Julie Wolsztynski-Reynes



Dans la continuité de son travail sur la solitude, l’imaginaire et la poésie, Julie Wolsztynski-Reynes n’a pas fini de raconter et faire rêver grâce à ses photos.




1/ Comment avez-vous débuté la photographie ?

J’ai commencé la photo en voulant parler des autres, de leurs vies, leurs combats et puis très vite je me suis rendue compte que ce n’était qu’un prétexte à l’usage de l’appareil et à ma propre expression. Il m’a fallu du temps avant d’avoir l’honnêteté de le faire. Avec la photo, j’ai trouvé un formidable équilibre qui me permet de créer, de m’exprimer avec sérénité même dans des moments d’angoisse. Finalement, en étant un peu à l’écoute de soi et de ses émotions - ce que j’ai longtemps considéré comme de l’égocentrisme - on est beaucoup plus apte à s’ouvrir aux autres pour de vrai.

2/ Pourquoi avez-vous choisi le polaroïd ?
 

J’aime essayer de trouver le meilleur appareil, le meilleur format et le meilleur film pour traiter chaque sujet. Pour mon projet au Yosemite National Park, le Polaroïd était une évidence ! J’avais envie de me rapprocher visuellement des photos des pionniers qui ont découvert et photographié pour la première fois ces paysages extraordinaires. Je voulais du noir et blanc et des surprises.

Le Polaroïd a quelque chose de touchant, d’unique, de presque sacré qui collait bien avec cette période particulière de ma vie… Quand je me suis retrouvée au pied du Half Dome avec mon énorme ventre de future maman et mon appareil, j’ai su que j’avais fait le bon choix.

3/ Que souhaitez-vous faire partager ?

« L’appareil photo est un outil qui apprend aux gens à regarder sans l’appareil » (Dorothea Lange). J’ajouterai même que les yeux aussi ne sont qu’un outil, c’est à travers ce que nous ne pouvons pas voir que se trouve la beauté des choses.

J’adorerais que mes photos fassent cet effet, ne serait-ce qu’à une petite poignée de personnes !



© Julie Wolsztynski-Reynes