mardi 9 septembre 2014

Marion Reillier


Marion Reillier, photographe artistique, fait partager des émotions au quotidien. Née à Paris, elle suit des études générales à Boulogne-Billancourt pour entrer en prépa à LISAA (L’Institut Supérieur des Arts Appliqués). Marion Reillier découvre une formation à l’Institut de l’Internet et du Multimédia et obtient le diplôme de chef de projet. L’artiste prend goût pour le graphisme et débute ses premières expériences professionnelles au sein d’une agence web. Le métier de chef de projet ne lui correspondait pas vraiment. Manque d’échanges avec les profils créatifs, Marion Reillier décide de suivre sa passion : la photographie. Publiée chez FishEye Magazine, elle veut aujourd’hui s’engager complètement dans la photo.




© Marion Reillier




1/ Pourriez-vous me raconter vos débuts dans la photographie ?

Je ne dirai pas que je suis passionnée depuis ma tendre enfance. J’ai toujours aimé regarder les photos, ressortir les albums de famille que ma mère prenait soin de faire avant notre adolescence, et fouiller dans le grenier de mes grands-parents pour y récupérer de vieilles photos…

Mon père a toujours fait de belles photos, il aimait ça alors ça doit venir de lui. Mais étrangement c’est grâce à l’Iphone que j’ai découvert ma passion pour la photo. C’est tellement pratique que je me suis mise à photographier de plus en plus, mon quotidien.

2/ Quelles ont été vos inspirations ?

Il n’y a pas un photographe en particulier qui m’a inspiré. Je crois que je suis quotidiennement inspirée par les magazines, le web et les expos.

3/ Comment définiriez-vous votre univers ?

On me dit qu’il y a de la nostalgie dans mes photos. J’aime photographier les choses banales de la vie de tous les jours. Je n’aime pas les mises en scène. J’aime ce qui est simple, usé.




© Marion Reillier



© Marion Reillier



4/ Qu’est-ce qui vous attire dans les paysages et la photographie de rue ?
 
Quand je me promène, les cadrages se présentent à moi comme une évidence et on me dit souvent que je vois des choses que les autres ne voient pas.

Dans la rue, c’est prendre ces instants qui ne se représenteront jamais de la même manière. J’aime essayer de capter l’émotion des gens que je photographie.

Je veux rester transparente, je ne veux pas que l’on me voit, surtout pas, je ne veux pas que l’attitude de celui/celle photographié(e) change à la vue de l’appareil. C’est pour ça que mon premier portrait (Marguerite, 89 ans) était un challenge. Ce n’était pas chose facile car je ne connaissais pas cette femme et en arrivant chez elle, Marguerite m’a demandé : « où voulez-vous faire les photos, que voulez-vous faire ? ». Je lui ai alors dit que je voulais juste discuter avec elle, qu’elle me raconte sa vie, ses anecdotes. J’avais l’appareil toujours près de moi, sans savoir à quel moment elle serait prise en photo. Puis elle m’a évoqué son amour pour la nage en mer. Je devais impérativement l’accompagner à la mer pour faire quelques clichés, c’était une évidence. En photographiant, je veux raconter une histoire.



© Marion Reillier



© Marion Reillier




5/ Qu’est-ce que vous souhaitez faire partager avant tout ?

Une émotion.

6/ Comment choisissez-vous votre sujet ?

J’ai toujours pris mon quotidien. Mon blog est un peu un journal de bord mais j’essaye de plus en plus de trouver des sujets qui m’inspirent pour faire des séries intéressantes.

7/ Préférez-vous la couleur ou le noir et blanc ? Pourquoi ?


Je n’ai pas vraiment de préférence. En ce moment, je travaille beaucoup en noir et blanc car je trouve que ça ajoute du caractère et une âme aux photos.

8/ Quelle place prend la photographie dans votre vie ?

Une très grande place puisque je souhaite en faire mon métier !

9/ Quels sont vos prochains projets ?

En pleine réflexion pour mes prochains sujets, et sinon je cherche à exposer.





www.marionreillier.com
http://mylittleroad.tumblr.com